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Articles de presse/ 
Le Bien Public, Côte d'or

Une rentrée aux petits soins

La rentrée s’est déroulée sans pleurs pour les nouveaux personnels de l’université ! Une centaine d’entre eux ont pris leurs marques sur le campus, bien encadrés.

 

Lucie, maître de conférence en psychologie, reçoit sa pochette d’informations

Une demi-heure avant l’arrivée des nouveaux personnels, les préparatifs se terminent dans le hall de la Maison de l’université dijonnaise. À 9 heures, l’odeur de café se fait déjà sentir. Les premiers arrivés approchent timidement, curieux de découvrir ce qui les attend. Peu à peu, la salle se remplit et l’ambiance devient conviviale.

Un nouvel environnement

Certains font rapidement connaissance, d’autres semblent un peu perdus. C’est le cas d’Agnès : « Je suis nouvelle secrétaire ici et je ne connais personne pour l’instant. Les rencontres se ­feront avec le temps ». C’est là tout l’intérêt de cette ­journée d’accueil, qui ­permet chaque année aux ­nouveaux arrivants de se familiariser à leur environnement. « Ça me change de Besançon : ici, le campus est très grand, et j’apprécie ce regroupement de filières sur un même lieu », confie Matthieu, qui vient occuper son tout premier poste en comptabilité.

Rencontre avec la hiérarchie

La réunion, pilotée par ­Sophie Béjean, présidente de l’uB, entourée de son équipe, vise à informer les nouveaux venus du fonctionnement interne de l’établissement. « C’est une bonne initiative, elle permet de mettre des visages sur nos futurs collaborateurs », souligne Claudine, en poste à l’UFR de médecine. Les participants reçoivent aussi des informations pratiques ­concernant la vie culturelle et sportive. Et c’est par une visite du campus à pied ou à vélo que se poursuit la journée. Elle se terminera un peu plus tard par un rafraîchissement bien mérité. Claudine, ravie, affirme n’avoir jamais connu un tel accueil dans son passé universitaire. Lucie, jeune maître de conférence, apprécie d’avoir obtenu des renseignements utiles et découvert l’histoire du campus.

 

Des petits dans la cour des grands

Des toboggans, des balançoires, des rires d’enfants… Au beau milieu des bâtiments universitaires, La P’tite Fac a de quoi surprendre. Cette crèche est un concept très rare en France. Elle est la première à avoir été créée et seuls deux autres campus en sont dotés. Association indépendante de l’université, elle est destinée principalement aux enfants des étudiants et du personnel du campus.

 

Pauline, jeune éducatrice passionnée, met tout son savoir-faire au service des parents

L’accueil des parents en difficulté sociale, comme les mères célibataires étudiantes, est privilégié. Pour sa part, Laurianne est tombée enceinte l’an dernier alors qu’elle était encore étudiante. « J’ai postulé immédiatement et personnellement je trouve ça super ! C’est dommage qu’il n’y en ait pas partout. »

« Ici c’est pas l’usine »

Ici, les enfants sont aux petits soins. Une équipe professionnelle et dynamique se relaie chaque jour pour proposer différentes activités contribuant à leur éveil. De la cuisine ou encore des sorties à la ludothèque sont également proposées. Olivier, dont l’épouse est enseignante sur le campus, est très satisfait de ce service : « Mes enfants peuvent s’en donner à cœur joie et sont très heureux. Mon épouse et moi apprécions particulièrement le caractère familial de cette crèche. Ici, c’est pas l’usine et le contact est très facile avec le personnel ». Originaire de Paris, ce jeune père de famille a également été séduit par cet environnement très calme, isolé de l’agitation de la ville : « Le grand jardin nous a emballés ! C’était vraiment un critère de choix dans notre sélection ».

La P’tite Fac grandit

D’abord halte-garderie dans les années quatre-vingt, la structure a évolué en crèche depuis 1997. Elle s’agrandit aujourd’hui en investissant les locaux voisins du centre de loisirs qui cesse son activité. « Nous sommes très contents que ce projet prenne enfin vie », se réjouit Bénédicte Vendenhove, directrice de La P’tite Fac et infirmière puéricultrice. « Depuis trois ans, l’idée était de créer un jardin d’éveil pour les enfants âgés de plus de deux ans. La norme exigeait pour cela un agrandissement des locaux, ce qui est chose faite.» Cet agrandissement est une première étape qui va permettre d’accueillir une quinzaine d’enfants supplé- mentaires ces prochains jours.

 

Le cours qui réveille le palais

 

18 heures. Alors que le campus se vide peu à peu, la salle Z5 s’éclaire et ouvre ses portes à une quarantaine d’élèves bien particuliers : les membres des groupes d’œnologie Cep d’or et Vin Dieu. Ces groupes sont ouverts à ceux qui ont déjà suivi un cours d’œnologie au sein de l’Université pour tous (UTB). Néanmoins, dans une ambiance conviviale et décontractée, chacun peut apprendre à son rythme, sans forcément être un expert.

Ce soir-là, les participants sont venus assister au cours sur la perception sensorielle du vin, tenu par Dominique Valentin, enseignant chercheur en psychologie de l’alimentation. Dynamique et passionnée, l’intervenante mène la barque devant une assemblée vivante et attentive. Crayon en main, bloc-notes et verres à pied en position, ces “élèves”, principalement retraités, sont concentrés et n’hésitent pas à participer. Les interjections fusent lorsque le cours traite de la confiance aveugle que l’on accorde aux yeux plutôt qu’au nez. À travers diverses anecdotes, Dominique Valentin explique comment des experts peuvent se faire piéger. Ainsi, l’ajout de colorant rouge dans du vin blanc ou encore le poids du verre peuvent influencer l’appréciation du vin.

Or blanc, jaune pâle

L’exposé terminé, place à la dégustation. Quatre vins blancs sont alors passés au crible par ces passionnés. Alors que certains s’adonnent à l’expérience du pince-nez pour déguster, d’autres préfèrent rapidement donner leur avis. Résultat ? Le goût de chacun est bien différent et il est difficile d’être d’accord sur tous les aspects des vins. Quand certains notent une acidité trop accrue, d’autres y voient de belles notes d’agrumes. Pour Annick, le moment de la synthèse est assez difficile. « Je déteste les certitudes que les gens peuvent avoir, alors que tout est subjectif. Le vin appelle en nous des choses différentes, rien n’est prédéfini et certain ». Pour Gérard, le vin est surtout une leçon d’humilité : « Je viens pour le plaisir du vin, je souhaite m’améliorer etle fait d’en parler tous ensemble permet de mieux comprendre ce domaine ». Il ajoute en souriant : « Chacun de nous a son vécu, son ressenti, mais ce qui est important, c’est avant tout le partage ». Plus qu’un simple cours d’œnologie, pour le président du groupe Cep d’or, Roger Monin, il s’agit du plaisir d’être ensemble. « Chaque année, le groupe effectue différentes activités, des marches gourmandes, des voyages et des visites chez les viticulteurs ». Ces réunions permettent de bien savoir choisir les vins, mais c’est aussi le moyen de changer ses habitudes de consommation, comme le souligne Marc : « Nous avons tous nos viticulteurs préférés, mais il est important de s’ouvrir à d’autres choses ».

 

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